Contrairement à la chirurgie esthétique, la sécurité sociale prend en charge la chirurgie réparatrice. Cette opération consiste à réparer les lignes du corps ou du visage après un accident, alors que la chirurgie esthétique consiste à esthétiser le corps et le visage. À combien s’élève le taux de prise en charge ? Quels parcours de soins suivre pour profiter d’un remboursement au meilleur niveau ? Les essentiels à savoir sur sujet.
Remboursement chirurgie réparatrice : les parts de la sécurité sociale
L’Assurance maladie prend en charge à raison de 100 % les frais médicaux d’une intervention chirurgicale se rapportant à la chirurgie réparatrice. La prise en charge s’applique surtout l’anesthésie et l’opération. Généralement, l’Assurance maladie dispose déjà d’une liste d’intervention réparatrice. Parmi cette liste, il y a par exemple la chirurgie de réduction mammaire faisant suite à une douleur à la poitrine, provoquant ensuite des douleurs dorsales. Il y a aussi l’abdominoplastie qui se rapporte uniquement sur les tabliers abdominaux qui recouvre le pubis. La rhinoplastie pour réparer une déviation nasale est également prise en charge, tout comme l’opération de la mâchoire. L’assurance maladie rembourse également les problèmes de mâchoire engendrant des problèmes de mastication.
Quelles sont les conditions de remboursement de la sécurité sociale ?
L’obtention du remboursement d’une chirurgie réparatrice dépend de plusieurs conditions. Dans certains cas, cela nécessite l’intervention du médecin de conseil au niveau de la caisse d’assurance maladie pour bénéficier du remboursement. Cette démarche vise à définir si l’intervention est réellement qualifiée de réparatrice ou non. L’assurance maladie se basera sur les critères médicaux de la chirurgie pour garantir la légitimité de l’intervention. Il s’agit de la première étape du parcours de remboursement. L’assurance maladie dispose d’une quinzaine de jours pour donner une réponse. Au-delà, la demande devient tacite. Le remboursement s’applique dans le cadre où l’opération a eu lieu dans un établissement conventionné ou dans un hôpital public. Généralement, le chirurgien doit effectuer un devis de l’intervention pour service de base d’informations pour déterminer le montant de remboursement à verser. Certaines opérations, même si elles sont dans la liste, requièrent également l’accord de l’assurance maladie pour être pratiquées. Il y a en tout 17 actes chirurgicaux qui nécessitent cette autorisation.
Chirurgie réparatrice : l’intérêt d’avoir une mutuelle scannée
Certes, le régime obligatoire couvre les frais se rapportant à la chirurgie réparatrice. Cependant, il est toujours important d’avoir une couverture supplémentaire pour couvrir Lens des dépassements d’honoraires. L’assurance maladie peut également couvrir les frais journaliers hospitaliers qui peuvent atteindre 18 euros par jour. Cette assurance prend en charge les dépenses supplémentaires qui peuvent survenir durant l’opération. Par ailleurs, en ayant une bonne assurance maladie, vous pourrez profiter d’un séjour plus confortable à l’hôpital. Vous aurez alors la chance de dormir dans une chambre individuelle équipée (wi-fi, téléphone, télévision).